Vieux Bourg

 Enfin une bonne nouvelle pour l’exutoire dans le Vieux Bourg. Un radier a été construit et la grille relevée ce qui permet de régler le phénomène d’alluvionnement et de rétablir la capacité d’écoulement et de prévenir les risques de débordement lors de fortes pluies. L’entretien de l’ouvrage incombe au service de la renaturation, celui de la végétation au service de la DGPN et celui des déchets aux services des communes de Chêne-Bourg et Chêne-Bougeries.

La renaturation Pont Bochet – Pont Ladamme.

Les travaux, dans ce tronçon sont maintenant terminés. Sont objectif était d’augmenter la diversité dans un secteur qui sera ultérieurement en partie urbanisé. Un dossier à suivre.  

Les méandres réalisés ne s’accordent pas avec la dynamique de la rivière. Le débit en période d’étiage est particulièrement lent et les méandres ont pour effet de le ralentir.  

En revanche l’abaissement des berges en période de hautes eaux permet à la rivière de retrouver son lit majeur. 

De nouveaux arbres ont été replantés, le chemin est maintenant terminé. Il est agréable de flâner au bord de la rivière et d’observer les niches écologiques  suite à la réalisation d’enrochements. Des bancs ont été installés pour le bonheur des promeneurs.   

Projet CEVA  

 Le pont du CEVA à la hauteur du pont de Ville a été reconstruit. Nous constatons avec surprise que le pont est trop bas et le cadre pas assez large. La personne chargée du suivi de cet ouvrage a changé de poste et c’est le CEVA responsable (via ECONAT) qui a repris la gestion du projet. Le service de la Renaturation ne peut plus intervenir, l’aménagement est maintenant réalisé.  

Charte Seymaz 

 Le 26 novembre 1998 nous avons signé une charte de collaboration entre : 

1) La chambre genevoise d’agriculture
2) Coordination Rivière représentée par Pro-Natura, Seymaz-Rivière et WWF section genevoise.
3) le département de l’intérieur, de l’agriculture, de l’environnement et de l’Energie.

La charte qui engageait les parties dans le cadre de la mise en œuvre du projet de renaturation de la Seymaz, a facilité une avancée rapide du projet : 

a) La renaturation de la Seymaz et de ses affluents
b) La résolution des problèmes hydrauliques sur la partie agricole
c) Une amélioration foncière dans un large périmètre autour de la rivière et ses affluents. 

La charte est arrivée à son terme. La rivière a augmenté son emprise, le marais a été recréé dans la haute-Seymaz, le corset de béton a été enlevé. La renaturation s’est poursuivie avec l’enlèvement du corset de béton, l’abaissement des berges et le remplacement des arbres abattus, la pose d’une vanne de régulation d’eau, la construction de banc de poissons et la mise en terre des lignes électriques.
Dans la Seymaz suburbaine, l’aménagement d’un nouveau chemin à Mirany, la renaturation des berges au pont de ville et entre le pont du Gothard et la parcelle Gautier ont été réalisés.

On relève une amélioration de la qualité des eaux encore insuffisante. Ces travaux ont aussi permis de recenser des canalisations défectueuses qui feront l’objet d’un plan d’assainissement qui devrait débuter prochainement.

Ceci dit une rivière a une source et une embouchure et c’est bien l’ensemble du bassin versant de la Seymaz qui est concerné par la renaturation.

Groupe de gestion de la haute Seymaz  

Si nous sommes arrivés au terme de la charte Seymaz, le groupe de gestion quant à lui
est destiné à perdurer.

Globalement, peu de comportements problématiques ont été constatés dans ce secteur si l’on excepte la divagation des chiens. Une occasion de rappeler que les oiseaux ne nichent pas seulement dans les arbres. 

Des permanences naturalistes sur le site de la haute-Seymaz sont organisées entre avril et octobre par les animateurs de l’association Pro Natura. Elles visent à sensibiliser les différents usagers du site aux valeurs naturelles. 

Une réflexion est en cours pour la valorisation des produits de coupes issus des entretiens (roseaux, laïches etc…). 

Les projets autoroutiers de contournement liés à la traversée du lac génèrent les plus grandes inquiétudes. Il s’agirait, ni plus ni moins, de faire passer une autoroute à travers une région pour la renaturation de laquelle des sommes importantes d’argent public ont été investies. 

Projet de construction à la rue du Gothard

 Seymaz-Rivière s’est associé à l’association des habitants (AH3C) pour s’opposer avec succès à ce chantier. Les promoteurs ayant déposé un nouveau projet, il n’est pas impossible que nous devions à nouveau intervenir dans ce dossier.