L’Association

Seymaz Rivière

Qui sommes-nous ?

Association locale pour la protection de la Seymaz et de ses affluents Seymaz-Rivière a été créée en 1991 par des personnes engagées dans la protection du patrimoine suite à une série d’évènements dommageables pour la Seymaz (pollutions, crues).

Que faisons-nous ?

  • Recueillir des informations auprès des usagers de la Seymaz
  • Suivre les travaux de renaturation et en informer nos membres
  • Organiser des évènements en relation avec la Seymaz
  • Signaler les problèmes aux services concernés.
  • Participer aux réunions du groupe de gestion de la Haute-Seymaz
  • Manifester notre opposition à des projets que nous estimons dommageable pour la Seymaz.

 

Le Comité

  • Mmes Astrid Baudet
  • Corinne Mobilia
  • Sylvie Hottelier
  • MM. Raymond Lebeau
  • Jacque Nawratil
  • Danial Jaccaz
  • Jean-Marc Burnod

 

Historique

Un historique de l’association

Dans un premier temps le comité s’est employé à réunir de la documentation sur la Seymaz et à participer au groupe « Coordination-Rivières » qui regroupait les associations de protection d’autres rivières du canton ainsi que des représentants des grandes associations de protection de l’environnement (ASL, WWF et Pro Natura).
Les renseignements pris auprès de l’administration font apparaître que la Seymaz est gravement perturbée sur les plans physico-chimique, biologique et hydrologique. La qualité de l’eau est médiocre, la diversité biologique est réduites à quelques espèces résistantes qui colonisent le milieu et les débits sont gravement perturbés (de 60 litres par secondes en période d’étiage jusqu’à 28’000 litres par seconde pour une crue centenale).

A cette occasion, nous découvrons que la Seymaz est la seule rivière dont le cours est situé entièrement en territoire genevois. Cette particularité sera un argument important, nos autorités ne pourront plus incriminer la France voisine et les problèmes transfrontaliers pour justifier un attentisme de plus en plus incompréhensible face à l’état des rivières genevoises.

Par ailleurs, la politique fédérale en matière de gestion des eaux a changé. Il ne s’agit plus de recourir à l’endiguement des rivières qui s’est révélé inefficace mais de favoriser les approches qui prennent en compte la diversité biologique et paysagère des rivières en octroyant des subventions alors que les crédits pour la restauration des ouvrages d’endiguements sont le plus souvent refusés. Le contexte est donc favorable. Il conduit les autorités cantonales, sous l’égide de M. le Conseiller d’Etat Claude HAEGI, à établir un programme intitulé « 10 ans pour sauver nos rivières ».

Suite à une réunion d’information le 12 octobre 1991 au Centre de Lullier (aujourd’hui HEPIA) organisée par l’Association genevoise des Sociétés de pêche sur le thème « Rivière et région », en présence des Conseillers d’Etat Cl. HAEGI et G.O.SEGOND, la nouvelle Association « SEYMAZ-RIVIERE » a rédigé un « Tout-Ménage » distribué dans tout le bassin versant de la Seymaz ainsi qu’aux autorités. Ce document demande que « la revitalisation de la région de la Haute-Seymaz soit envisagée comme un futur projet-pilote », impliquant tous les partenaires concernés des domaines de l’hydrologie, de l’agriculture, de la protection de la nature, du paysage et du patrimoine bâti, dans l’intérêt de tous les citoyens.

L’objectif majeur est de restituer en partie au « Grand Marais » le « rôle d’éponge » qu’il jouait autrefois, tant pour répondre aux vœux des agriculteurs exploitant en amont des terres fertiles envahies par les eaux que pour éviter les risques d’inondations des zones urbanisées en aval. En outre, il convient aussi de lutter contre la pollution provoquée par les rejets intempestifs ou insidieux et de renforcer le potentiel naturel et paysager du corridor écologique formé par la rivière et ses rives.
Cette demande, relayée dans un contexte favorable par les milieux politiques de tous bords, aboutit à une vaste concertation et par le vote à l’unanimité en 1993 au Grand Conseil d’une motion favorable à cette vaste opération, assortie de garanties de financements.

Un premier accord

En 1994, un accord est trouvé entre un agriculteur et Pro Natura, des surfaces agricoles sont exploitées de manière plus extensive et des paiements directs sont attribués. La parcelle des « Creuses », propriété de Pro Natura, est déclarée « réserve naturelle ».
En 1996, dans le cadre du projet de la « Conception Paysage suisse (CPS) » adoptée par le Conseil fédéral, une recherche mandatée par les Services cantonaux de la protection de la nature et des paysages et du patrimoine et des sites conduit à établir un « module cantonal », vaste planification des potentialités naturelles et paysagères du canton et de la France voisine, y compris la région Arve-Lac et la région de la Haute-Seymaz. En 1998, une première loi (L 7852) accompagnée d’un budget conséquent est votée pour démarrer les études globales de renaturation, l’acquisition de terrains et d’emprises ainsi que pour réaliser la mise à ciel ouvert de la Seymaz sur 2,5 ha dans le secteur de Rouelbeau.

S’opposer à des projets dommageables pour la Seymaz

Alors que des discussions sont en cours sur les possibilités de donner plus d’espace à la rivière, un conseiller d’état propose un gros tuyau d’évacuation dans le lac Léman des eaux du bassin de la Seymaz, d’un coût prohibitif de 30 millions de francs.
Le projet est vite abandonné suite aux protestations des organisations de protection de l’environnement.

Contact

Association Seymaz Rivière

pour la protection de la rivière Seymaz et de ses affluents
Case postale 199
1225 Chêne-Bourg
Genève
Tél. +41 (0)22 348 00 69

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