Abattages d’arbres
Nous avons reçu Monsieur Louis Bretton lors de notre assemblée générale du 6 février 2019. Des explications nous ont été données sur la nécessité des abattages et les avantages d’une évacuation par hélicoptère. S’il est compréhensible de redonner une stabilité aux berges de la Seymaz et assurer la sécurité des personnes, il l’est moins pour l’abattage de 12 tilleuls de l’avenue de Bel-Air à Chêne-Bourg ainsi que des charmes et de vieux marronniers dans le domaine de Bel-Idée pour accueillir un nouveau quartier d’habitation.
Radier du Vieux -Bourg
Suite à un contact avec Monsieur L. Bretton concernant la forêt de joncs qui prolifère en aval du radier, il n’y a pour l’instant pas de crainte que cela provoque une inondation. Mais un contrôle devrait être effectué régulièrement.
Chantier du Gothard
L’autorisation de construire les immeubles du Gothard a été refusée pour la cinquième fois. Compte tenu des éventuels changements des lois en vigueur, notamment celles qui concernent la distance minimale entre les constructions et la rivière, les comités de Seymaz-Rivière et de AH3C restent attentifs.
Travaux au pont du CEVA en 2020
Le comité à participé à une séance de travail avec les responsables des travaux. A hauteur du pont du CEVA, entre la passerelle piétonne du chemin Cavussin et l’aval du pont CEVA n’offre pas une continuité satisfaisante pour la circulation de la petite et moyenne faune terrestre et piscicole. Les ouvrages faisant obstacles seront détruits et remplacés par des berges en pente douce et végétalisées. Les travaux devraient commencer début 2020 et devraient se terminer en janvier 2021.
Passerelle du parc Gauthier
Le comité a participé à l’inauguration de ce bel ouvrage qui remplace l’ancienne passerelle construite en 1979.
Nettoyage de la Seymaz
Le nettoyage d’un secteur de la Seymaz sera organisé à l’automne 2020. Des informations plus précises seront annoncées sur notre site internet.
Groupe de gestion de la haute-Seymaz
Le Groupe de Gestion s’est réuni le 25 septembre 2019 à Choulex. La réunion précédente s’était tenue le 17 octobre 2018.
Parmi les différents points évoqués, citons :
Les réserves naturelles de la Haute-Seymaz et information. La plupart des zones naturelles de la Haute-Seymaz ont été dotées en 2018 par l’Etat d’un statut de « réserve naturelle ». De ce fait, une signalétique spécifique a été mise en place au sein des marais de la Haute-Seymaz et des panneaux de bois sur des pieux en métal signalant la présence de « surfaces de promotion de la biodiversité (SPB) ont été placés, comme sur le « Pré de la Donnaz ». D’autres suivront.
Cependant, le renouvellement des grands panneaux d’informations, très utiles pour le grand public, a pris un retard peu compréhensible. L’Etat va faire le nécessaire pour la mise en place de ces panneaux d’ici le printemps 2020.
Le curage des cours d’eau et des fossés :
les ruisseaux et fossés sont peu à peu comblés par des sédiments indésirables, qui pourraient engendrer des risques d’inondation dans des secteurs non souhaités. En outre, la végétation forme alors des encombrements peu favorables aux écoulements. Des curages ont donc été préconisés et seront effectués par étapes. En octobre 2019, il a été prévu notamment de curer un tronçon de 300 m. du ruisseau de Rouelbeau entre la Pallanterie et les ruines du château. Compte tenu de la présence de cuivre et de zinc dépassant les normes, les sédiments seront stockés séparément, analysés, puis évacués dans une décharge spécialisée.
L’entretien des marais :Ce travail absolument nécessaire pour le maintien de l’état des zones humides de la Haute-Seymaz avaient été confié pendant 10 ans, à la grande satisfaction de tous, à un agriculteur de la région. Pour se mettre en conformité avec le droit régissant les marchés publics, le « plan d’entretien » a été soumis par l’Etat à un appel d’offre public et c’est aujourd’hui une entreprise de paysagisme qui va prendre en charge cette tâche pour les 3 années suivantes. Espérons que le travail sera accompli comme auparavant.
La présence du castor : Comme l’an passé, le castor est bien présent dans la Haute-Seymaz. Il engendre parfois quelques désagréments sur certains chênes et provoque des débordements suite à ses barrages. Ceux-ci sont régulièrement démontés par les gardes-faunes, mais reconstruits dans la nuit par les admirables « architectes ». Seules mesures de gestion possible, le démontage ciblé des barrages et la mise en place de conduites (tuyaux) au travers des barrages pour garantir l’écoulement de l’eau en quantité adéquate (sans vidange du barrage) !
Projets concernant la faune
Les parcelles souvent couvertes d’eau représentent des milieux favorables pour l’avifaune, notamment les petits échassiers limicoles. Cependant, notamment en raison de la sécheresse, les conditions du retour de certaines espèces emblématiques comme le vanneau huppé ou la cigogne ne sont, semble-t-il, pas encore favorables.
Projet de réintroduction de la Cistude d’Europe (seule tortue indigène de Suisse) :
Dans le cadre d’un plan d’action cantonal et fédéral, l’Etat travaille actuellement sur un plan de réintroduction de la Cistude à Genève, premier canton suisse à avoir réintroduit officiellement cette tortue. Deux populations existent encore, près de Gy et dans les teppes de Verbois (Russin). Il pourrait encore y avoir des individus au marais du Château (Meinier/Choulex). Le projet de réintroduction dans le secteur de la Haute-Seymaz (Rouelbeau) pourrait voir le jour courant 2020.
Accès et gestion du public
Le spectacle de « La Dame Blanche », programmé en mai 2019 a pu être repoussé en septembre 209, période plus favorable pour le respect de la faune sauvage. Les effets de cette manifestation ont été finalement plus modestes que prévus. Un constat des impacts sera effectué par l’Etat en vue d’une éventuelle remise en état du site. Par ailleurs, il est fait mention de l’incivilité de certains promeneurs dans le secteur, ne respectant pas la réglementation et gênant les pratiques agricoles. Avec l’habitude, le bon sens, la sensibilisation et l’information disponible (panneaux notamment) en usage à la « Haute-Seymaz », il faut espérer que ces mesures soient plus efficaces que de la pure répression.